Il y avait, à Oxbridge, un très sérieux professeur d'histoire ancienne, nommé Willybillie Poe, que la reine avait anobli  pour avoir trouvé en Éthiopie orientale des vestiges des écuries d'Alexandre le grand.

Au cours d'une mission dans les monts désertiques du Globaï, il découvrit, dans une grotte à demi bouchée par le sable, une tablette d'argile gravée de signes.

La découverte était d'importance, car, selon la théorie du professeur Poe, Zarathoustra aurait fini sa vie en ermite dans le désert du Globaï.

Willybillie Poe entreprit donc de comparer les signes de la tablette, qu'il avait appelés "écriture globaïlienne", avec toutes les écritures qu'il connaissait : Chaldéen, Assyrien, Hittite, Egyptien de toutes les époques. En vain. Au mépris de toute logique, il étendit les recherches au Chinois antique, au Tartare moyen et bas, au Sibérien, à l'Iroquois, au Navajo, et aux signes des pyramides Maja… à toutes les langues répertoriées dans la grande bibliothèque d'Oxbridge. Aucun résultat.

Sir Poe passait toutes ses nuits dans une fièvre de plus en plus troublée. Il en perdit son latin. Puis sa santé. Puis sa femme. Enfin il fut licencié par l'université pour manque de résultats, avant de mourir victime d'une infection transmise par les cloportes des grottes.

Or donc il arriva que le mois suivant, Harry Beans, Californien de 16 ans et demi, surfeur sur la vague le jour et  sur internet la nuit, tomba sur la photo de la plaque du Globaï dans National geographic.
 
Ayant forcé quelques codes secrets en moins de temps qu'il ne faut pour saisir la souris, il lui fallut exactement 11 minutes pour déchiffrer les signes, après s'être connecté à "CIA cryptoservice niveau 7".
 
                       Et il lut :
 
- un sac de farine
- 2 poulets
- une jarre d'huile
             et ne traîne pas en route !
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